Nouvel abandon pour le Vendée Globe

Il ne reste plus que 18 skippers en course. Enda O’Coineen qui a démâté dimanche a abandonné dans la nuit de dimanche à lundi. Le Cléac’h, depuis un mois en tête, demeure un solide leader. L’Irlandais Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager-Team Ireland), victime d’un démâtage dimanche a officiellement abandonné le Vendée Globe. Il occupait la 15e place. Il s’agit du premier abandon en 2017 et du 11e au total. Il ne reste donc plus que 18 bateaux en course dans cette édition 8e du Vendée Globe. Pour rallier les côtes néo-zélandaises, le skipper doit encore parcourir 150 milles, ont précisé les organisateurs, qui le mettent en garde contre un vent fort prévu dans cette zone d’ici une cinquantaine d’heures. O’Coineen, premier Irlandais engagé dans ce tour du monde à la voile en mococoques en solitaire et sans escale, n’a pas encore précisé son port de destination. «J’étais dans 20-25 noeuds de brise et je suis tombé dans un vilain grain de 35 noeuds pile au moment où le pilote a sauté. J’ai raté un empannage. Le bateau est devenu incontrôlable. Le mât s’est cassé net au niveau du pont», avait raconté le navigateur dimanche aux organisateurs. Kito de Pavant (Bastide Otio) est le seul des 11 skippers à avoir laissé son bateau en pleine mer, secouru le 7 décembre par un navire ravitailleur qui passait pas loin de la zone désertique du sud de l’Océan Indien. Loin devant, Armel Le Cléac’h conserve solidement les rênes de la course. Entre le 2 décembre 2016 et le 2 janvier 2017, cela fait maintenant un mois que le skipper de Banque populaire VIII occupe après 57 jours de course la tête du Vendée Globe. A 4600 milles des Sables d’Olonne, il a bouclé 81% du parcours. Au large du Brésil, Alex Thomson lui a repris une petite quinzaine de milles la nuit dernière. Rich Wilson (Great American IV, 14e à 5937,6 milles de le Cléac’h) : «Le coup de vent est arrivé. Nous avons actuellement 35 à 40 nœuds de vent et cela devrait durer 18 heures encore. Puis, nous serons au cœur de la dépression. Ensuite, il y aura une tempête de 24 heures. Nous avons trois ris dans la grand’voile et le tourmentin est à poste. Nous restons conservateurs pour épargner la trinquette qui souffrait un peu au début de cette tempête. Le vent revient de Nord à Nord-Ouest et nous poursuivons notre route vers l’Est. L’angle au vent devient plus important, ce qui nous aide. J’ai des creux de 4 à 5 mètres et la mer devient méchante. Une vague vient de heurter le bateau et nous a poussés d’un mètre à tribord. J’ai failli me cogner le visage contre le rebord de la table à cartes. J’ai un casque à bord et je vais peut-être le mettre quand je suis à la table à cartes…»

La quille du bateau

Jean-Pierre Dick (« Virbac Paprec 3 »), déjà victime d’un abandon en 2009, a subi lundi soir un peu avant minuit un terrible coup du sort. À un peu plus de 2000 milles des Sables d’Olonne, soit une semaine avant l’arrivée estimée, le skippeur niçois a perdu sa quille. Une avarie majeure qui aurait pu le faire chavirer rapidement. Il a fallu tout le sang-froid du marin et un peu de chance pour éviter le pire. Alors qu’il était sur le pont pour régler ses voiles en prévision d’un grain, il a déclaré « avoir entendu un grand bam ». Puis « le bateau s’est couché tout de même assez violemment ». Jean-Pierre Dick a pu très rapidement réagir, choquer (lâcher) les voiles en grand pour redresser et remplir les ballasts à ras bord pour stabiliser le bateau. Mardi 22 janvier au matin, celui-ci faisait route à petite vitesse vers les Açores. L’avarie de Jean-Pierre Dick vient rappeler que les problèmes techniques de ces grands voiliers de course, profilés et allégés au maximum, viennent en général des éléments dépassant de la coque. Le mât peut se briser, comme c’est arrivé lors de ce Vendée Globe à Samantha Davies. Les safrans (parties immergées du gouvernail) ou les hydrogénérateurs, ces hélices plongées dans l’eau pour produire de l’électricité, peuvent se détacher – c’est la mésaventure qui a poussé Bernard Stamm à l’abandon. La quille peut être endommagée par un choc avec un objet flottant – Jérémy Beyou l’a vécu, ce qui l’a obligé à renoncer en début de course. Le lest peut aussi carrément se détacher, complètement ou partiellement, sous l’effet des forces gigantesques qu’il doit supporter. Selon les premières déclarations de Jean-Pierre Dick, il semble qu’il soit plutôt dans le deuxième cas. En 2009, Marc Guillemot avait fait les 2000 derniers kilomètres sans lest et il a dû renoncer cette année dès les premiers jours à la suite d’une rupture de la quille un mètre en dessous de la ligne de flottaison. Sa mésaventure restera longtemps un cas d’école pour les architectes marins car son sponsor, Safran, spécialisé dans les équipements aéronautiques, avaient tenté des innovations de matériaux sur cette partie du bateau qui se sont avérées peu concluantes. La quille reste le casse-tête principal de tous les constructeurs de bateau de course. Cet équipement qui n’apporte pas grand-chose à la performance pèse très lourd dans l’équilibre masse-vitesse, car il représente jusqu’à 30 % du poids total. La tendance à l’alléger le plus possible le rend vulnérable sur les bateaux de course. Ce qui n’est pas le cas pour les bateaux de croisière, où une perte de quille est quasi impossible car les constructeurs prennent une importante marge de sécurité au détriment de la performance.

Un bateau de course électrique

Fin du chantier et place à la navigation pour Damien Seguin qui a mis à l’eau aujourd’hui à Saint Nazaire son ERDF – Des Pieds et des Mains, devant des partenaires et amis venus en nombre. Le dernier né des 40 pieds a passé avec succès les tests de jauge et prendra la mer ce soir – à la voile – en direction de Pornichet où il est dorénavant basé. Ce 15 juillet ensoleillé marque donc une étape charnière pour ce monocoque né du crayon de Marc Lombard pour Akilaria et customisé dans ses moindres détails par un Damien Seguin toujours soucieux d’apporter sa touche personnelle. « Cela reste un bateau de série mais il a été optimisé partout où ça pouvait l’être, du début de la construction à la finition » explique Damien, impatient de quitter le port ce soir avec pour seul bruit le clapotis des vagues. Car c’est la principale particularité de ce monocoque que d’être équipé d’un moteur 100 % électrique, une première sur un bateau de course*. L’hydro-générateur – une hélice immergée sous le tableau arrière – ainsi que les panneaux solaires fournissent l’énergie nécessaire à l’électronique embarquée et au pilote automatique alors que la propulsion est assurée par un tout nouveau moteur Oceanvolt alimenté par un parc de batteries au lithium -phosphate. Dans les faits, ce moteur n’est utilisé que pour les manœuvres de port ou en cas d’avarie sérieuse mais il a des capacités comparables à celles d’un moteur thermique (avec 20 litres de gazole) et peut propulser le bateau à la vitesse moyenne de 6 nœuds (12 km/h) pendant 8 heures. « Le but aujourd’hui est de montrer que ce type de moteur fonctionne et tous les partenaires ont joué le jeu pour le mettre en place sur un voilier de course » dit Damien qui a pu s’équiper de ce bijou de technologie grâce au soutien de ses fournisseurs, Eco Power Solutions, Ocean Volt (pour le moteur) ainsi que Valence et Energie Mobile pour les batteries. Dans les jours qui suivent, le skipper prendra la mer pour les premiers entraînements et sera rejoint début aout par son co-skipper, Yoann Richomme. Ils participeront à partir du 11 aout à la Rolex Fastnet Race qui constituera la première compétition du nouveau 40 pieds. Deux ans après avoir pris la deuxième place de la Transat Jacques Vabre, Damien Seguin et Yoann Richomme viennent de valider leur inscription pour l’édition 2013. En 2011, leur temps de course était de 22 j 03 h 08 mn 26s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique est de 8,91 nœuds. Ils ont parcouru effectivement 5445 milles à la vitesse de 10,25 nœuds. Ils avaient terminé juste derrière les leaders d’Aquarelle.com. « Le but aujourd’hui est de montrer que ce type de moteur fonctionne et tous les partenaires ont joué le jeu pour le mettre en place sur un voilier de course. C’est un système qui est encore cher mais grâce à l’arrivée de l’électrique dans l’automobile, les prix des batteries et des moteurs vont chuter dans les prochaines années. Ce soir, je vais quitter le port sans un bruit et ça va faire drôle ! Je souhaite mettre en place un système électrique depuis plusieurs années car sur ma première course en class 40, j’avais rencontré de gros problème avec le moteur thermique et ce n’est jamais marrant de faire tourner un moteur pour produire de l’électricité. Ça pue, ça fait du bruit et ça chauffe ! Le bateau reste un bateau de série mais nous l’avons optimisé partout où c’était possible. Nous avons par exemple mis en place des safrans relevables qui constituent un plus, autant en matière de sécurité que de performance. Aujourd’hui, c’est un rêve qui se réalise. Ça fait du bien de le voir sur l’eau et ça va faire drôle de quitter le port sans un bruit ! » Le 60 pieds Acciona de Javier Sanso n’utilise pas d’énergies fossiles mais fonctionne grâce à un moteur hybride et une pile à hydrogène.

Amsterdam: des bateaux robots

Après les voitures sans conducteur, testées dans plusieurs villes du monde, place au « roboat » ? Ce terme, contraction de « robot » et de « boat » (« bateau » en anglais), désigne des engins qui arpenteront dès 2017 les canaux d’Amsterdam (Pays-Bas), rapporte The Verge (en anglais), mardi 20 septembre. Le site américain se fait l’écho de cette création de l’Amsterdam Institute for Advanced Metropolitan Solutions (AMS), réalisée en collaboration avec les ingénieurs américains du Metropolitan Institure of Technology (MIT) et les universités technologiques de Wageningue et de Delft. C’est la première fois que des bateaux autonomes sont testés dans le monde, s’enthousiasme l’AMS. « Les ‘roboats’ offrent d’énormes possibilités », a expliqué le directeur scientifique de l’AMS, Arjan van Timmeren. « Nous pourrions par exemple utiliser les ‘roboats’ pour nettoyer les canaux ou gérer plus efficacement les quelque 12 000 vélos qui finissent dans les canaux d’Amsterdam chaque année. » Pour Carlo Ratti, chercheur du MIT impliqué dans ce projet à 25 millions d’euros, ces bateaux autonomes ne sont qu’une première étape. Au delà de moyens de transports flottants capables de déplacer des biens et des personnes, le chercheur imagine aussi des structures flottantes temporaires, « comme des ponts et des plateformes à la demande’, qui pourraient s’assembler et se désassembler en quelques heures ». Source: http://www.challengecommercial.com

Bateau écolo dans la Gironde

« 0% de CO2, 0 décibel… 100% de plaisir ». Voilà ce que l’on peut lire sur le site internet de Nave Va. La compagnie corse de promenades en mer vient d’acquérir trois navires à passagers à propulsion hybride, construit par CNB Pro Bordeaux (groupe Bénéteau). Les deux premiers ont été livrés ce printemps, le troisième, en cours de construction, sera prêt l’année prochaine. Chaque navire peut transporter jusqu’à 138 passagers, avec 4 heures d’autonomie électrique par jour. Pierre Lompech, directeur de la marque CNB Pro, parle d’une « première » : « Nous avons répondu à la demande de Nave Va, notre client depuis de nombreuses années, qui voulait des bateaux pour transporter les touristes d’une manière respectueuse de l’environnement et silencieuse dans la réserve naturelle de Scandola, classée au patrimoine mondial de l’humanité. » Pourquoi pas une pinasse ? Même volonté – voire plus – pour la COBAS (Communauté d’agglomération Bassin d’Arcachon Sud) et l’Union des Bateliers d’Arcachon (UBA). En 2011, l’Agglo lance un appel à projet « pour la réalisation d’un bateau de transports de passagers entièrement construit avec des matériaux propres. »

Présentation du bateau Team France

Une cérémonie bien orchestrée, rythmée par des vidéos, un show, et la présence d’un parrain prestigieux : Alain Prost, qui ne s’est pas loupé sur la bouteille de champagne. Elle a explosé bien comme prévu. Non pas sur l’étrave du catamaran (c’est fragile et cher quand même) mais sur un petit plateau, adapté spécialement pour l’occasion sur l’un des deux flotteurs. On n’est jamais trop prudent. Tout a bien fonctionné donc, ce lundi 11 juillet à Lorient. Espérons pour le « Team France » constitué autour de l’idée initiée par Franck Cammas que la réussite les suive jusqu’au Bermudes où se dérouleront les régates finales de la Coupe de l’America en 2017. Aujourd’hui, l’équipage prestigieux baptisait son nouveau catamaran volant. Le modèle « AC45 Turbo ». C’est une évolution des actuels catamarans de 45 pieds, équipés de foils, ces petites ailes sous-marines, qui se déploient sous les coques et permettent de faire décoller les bateaux de l’eau. Cette fois, les bateaux ne sont plus les mêmes pour toutes les équipes. Chaque Team prépare ses propres évolutions, et on le voit, les français ont fait avancer leurs idées. La forme des coques, des étraves, du plateau arrière, qui ressemble comme jamais à une aile d’avion, tout ça prouve que l’America’s Cup est un laboratoire d’idées pour la voile de demain. Franck Cammas a vraiment hâte de faire voler ce nouveau navire :  » C’est la version zéro, mais on se rapproche de ce que sera notre bateau final. En théorie, on pourrait juste changer les coques et ce serait notre bateau final, avec 50 pieds et non 45 « . Mais pour mener à bien ce genre de défi, il faut des partenaires financiers, c’est le nerf de la guerre. Alain Prost, le parrain de ce voilier explique qu’il a rencontré le même genre de problème dans ses projets de Formule 1 :  » c’est compliqué de mettre ça en synergie, et que tout le monde travaille sur un seul projet. Mais c’est un domaine d’excellence, pour notre pays, pour la France « .

La Cup 100% féminine

La Woman’s Cup est un événement à suivre – 100% féminin. Pornichet accueillera la 6e édition de la Women’s Cup, une compétition de voile uniquement réservée aux femmes, dans un sport marqué par une prédominance masculine. En 2012, les deux tiers des licenciés de la fédération française étaient des hommes. Créée en 2011, par la régatière Cécil Kériel, en collaboration avec l’APCC, le Club nautique de la ville de Nantes, la Women’s Cup est un temps fort du sport féminin à l’échelle nationale et internationale. Chaque année, une trentaine de participantes répondent présentes à l’événement. En parallèle de la course en régates, circuit fermé pratiqué à bord de bateaux habitables, des tables rondes seront organisées afin de débattre sur la place des femmes dans le sport et la société. Un village sera également inauguré lors de cette 6e édition, afin de présenter les associations sportives locales, il s’agit de « donner une dynamique autour du sport, donner l’envie aux femmes de faire du sport » explique Cécil Kériel, fondatrice de la course. L’Organisation Non Gouvernementale Plan International sera également présente afin d’échanger autour de ses actions en faveur des femmes à travers le monde. Cette année, 32 participantes prendront le départ de cette course à partir de 14H30 ce samedi, sur la Baie de la Baule de Pornichet. Divisées en deux poules différentes le samedi, les moins expérimentées bénéficieront des conseils de professionnelles de la discipline, avant de rejoindre une poule plus homogène le lendemain. Samantha Davies, sportive de haut niveau habituée aux courses de grand large, comme La Route du Rhum et marraine de la première édition de la Women’s Cup participera à la compétition et apportera son expérience des grandes courses en solitaire aux participantes.

5 français aux mondiaux de Melbourne

Cinq Français seront aux mondiaux de Melbourne (Australie), du 26 novembre au 3 décembre. Damien Seguin et Kevin Cantin, adversaires en 2.4, viseront le podium. Idem pour le sonar composé de Jourdren-Flageul et Vimont-Vicary. A moins d’un an des Jeux paralympiques de Rio, ce championnat du monde, prévu du 26 novembre au 3 décembre en Australie, est le dernier grand test proposé aux navigateurs. « C’est toujours une épreuve compliquée, avance Jean-Jacques Dubois, le directeur sportif de la voile à la Fédération Française Handisport. On est partagé entre deux volontés : celle de marquer les esprits et celle de continuer à bien préparer les Jeux. » Marquer les esprits sur une épreuve, la dernière avant le rendez-vous brésilien, où tout le monde sera là. Tout le monde, au sens littéral du terme… En effet, quatre nouvelles nations seront de la partie. « Trente pays sont recensés », dévoile le dirigeant de la FFH. Un effectif en hausse afin de prouver aux instances ayant décidé de sortir la voile du giron paralympique après 2016, qu’elles se trompent. « La fédération internationale se mobilise en vue de la commission de 2018. Elle entend bien réintégrer la voile aux Jeux de 2024. » A Melbourne, en Australie, le sonar tricolore, emmené par Bruno Jourdren, aura à cœur de s’imposer et ainsi de signer la passe de trois titres consécutifs, après ceux de 2013 et de 2014. « C’est une évidence. Cette équipe est extrêmement compétitrice, appuie Jean-Jacques Dubois. Mais avec Fabrice Levet, l’entraîneur du sonar, nous avons aussi modifié de petites choses lors de notre dernier stage à Rio. Nous aimerions donc les valider durant ce mondial où la concurrence sera extrêmement dense et très proche de celles des Jeux paralympiques. » Une manière détournée de dire que le titre ne sera donc pas l’objectif principal aux yeux du staff bleu-blanc-rouge. Un des points en question concerne notamment le réglage du mât. « Mais aussi deux ou trois petites autres choses », se contente de lâcher le directeur sportif. Le clan tricolore devra s’adapter à un plan d’eau situé dans une très grande baie, qu’il connaît assez peu. « Nous ne sommes pas allés naviguer souvent là-bas, mais des séries valides l’ont fait durant des manches de coupe du monde, pose Dubois. Nous avons donc pris des infos. Il pourrait y avoir un fort thermique, donc beaucoup de mer. Généralement, ça nous va bien. » En 2.4, ils seront deux Français pour une place à Rio. Damien Seguin et Kévin Cantin. L’objectif : décrocher le billet pour les Jeux paralympiques. « L’an dernier, aux championnats du monde, la France a qualifié un bateau en 2.4 et un autre en Sonar, explique Damien Seguin. Cette année, il reste à se qualifier à titre individuel. » Si l’un des deux Bleus monte sur le podium, il sera présélectionné et à 98 % aux Jeux. Là encore, Damien Seguin, médaille de bronze ces deux dernières saisons et favori pour Rio, devra trouver le bon compromis pour « confirmer qu’il est bien revenu aux avant-postes et continuer à avancer en vue des Jeux », développe J.-J. Dubois. Cela se fera avec le bateau utilisé aux Jeux de Londres. « Nous voulions amener les deux bateaux de Damien, mais il y a des contraintes pour jauger les bateaux », explique le DS.

Passez votre permis bateau

Certes nous rentrons dans l’hiver, mais c’est le moment idéal pour passer votre permis bateau, en préparation de l’été prochain. N’attendez plus, inscrivez-vous maintenant. Il existe différent type de permis bateau, nous vous propose un panorama pour vous aider à choisir le permis plaisance correspondant à vos besoins et à votre zone de navigation. Le permis bateau est obligatoire pour conduire un bateau de plaisance dès l’instant qu’il possède un moteur d’une puissance supérieur à 4,5 kilowatts (6,11 chevaux), que ce soit pour une navigation fluviale ou maritime. Le permis bateau permet également d’utiliser une VHF dans les eaux territoriales françaises. Pour passer le permis bateau, il faut être âgé d’au moins 16 ans ainsi qu’un attestation d’aptitude médicale. Certains candidats ayant moins de 16 ans, mais navigant de manière accompagnée depuis trois ans peuvent se présenter à l’examen. Il faudra alors se rapprocher des Affaires Maritimes.  » « Toutefois, dès l’âge de quatorze ans et jusqu’à seize ans, les personnes appartenant à un organisme affilié à une fédération sportive agréée peuvent conduire de jour un bateau de plaisance de moins de 20 mètres dans le cadre des activités proposées par cet organisme, dans des conditions, notamment d’encadrement et de surveillance, fixées par un arrêté des ministres chargés de la mer et des transports » rapporte l’article 3 du Décret n°2007-1167 du 2 août 2007 relatif au permis de conduire et à la formation à la conduite des bateaux de plaisance à moteur. Le permis bateau doit pouvoir être présenté en cas de contrôle, dans le cas contraire, une amende de 38€ est appliquée. Une conduite sans permis est passible d’une amende de 1500 €. Les bateaux à moteur ne sont pas les seuls concernés par le permis Plaisance. Piloter un jet-ski ou les scooters des mers nécessite d’avoir un permis côtier. Comme pour une voiture, le permis bateau peut être suspendu, voire retiré en cas de conduite en état d’ivresse, d’excès de vitesse, de non-respect de la réglementation ou d’erreurs graves. En cas de retrait du permis, il faudra attendre trois ans pour pouvoir le repasser (source: agence incentive).

Un bateau dégaze à Cannes

C’est encore incroyable que certains se permettent ce genre de pratiques – le dégazage, étant donné l’énorme pollution que cela entraine. Pompiers, service du littoral de la Ville, gendarmerie nautique et Cross Med sont intervenus mercredi après-midi au large de Cannes suite a l’appel d’un plaisancier, inquiet d’avoir repéré une pollution maritime à hauteur du boulevard du Midi. Après investigation et la mise en place d’un périmètre de sécurité, l’origine a pu être déterminée. Il s’agit en fait d’un bateau qui aurait dégazé à quelques centaines de mètres du rivage. « J’ai immédiatement demandé l’obtention des images satellites sur ce secteur pour que le pollueur puisse être identifié et je l’espère, lourdement sanctionné par les services maritimes de l’État qui en ont la responsabilité », a rapidement réagi David Lisnard qui a souligné les conséquences « graves et inacceptables » de cet acte « particulièrement malvenu dans le contexte que nous affrontons en ville ». Les différents services sont restés à pied d’œuvre durant plusieurs heures pour remédier au problème le plus rapidement possible.